Une partie de cache-cache ? [ Utau et Lizzie]

Loucas avait eut une journée plutôt banale, une nouvelle fois, à ne rien faire de particulier. Pour une fois, il avait décidé d’avancer un peu plus dans son exploration du monde autour de lui. Il avait décidé de changer un peu son train-train quotidien de manger, se balader, se baigner ou faire des siestes. Aujourd’hui il jouait à l’explorateur, dans se petit monde imaginaire, voyant autour de lui dragon majestueux ou petites fées lui indiquant le chemin à suivre. Pièges invisibles à tous comme des trous cachés par un tas de feuilles, ou encore éviter un tas de serpents en s’agrippant à une liane.

Le jeune garçon jouait vraiment le petit enfant de 7 ans et il s’en fichait de ce qu’on pouvait dire sur lui, au moins il s’amusait et passé sa journée pendant que d’autre devrait probablement se pendre la tête pour un rien et n’importe quoi surtout. Et ceux qui n’arrêtaient pas de se plaindre du fait d'être bel et bien mort.

C’est en jouant ainsi qu’il se retrouva dans le centre-ville. Bondée d'une foule de personnes d'où sortaient rires, cris et pleures. Où se mêlait joie et tristesse. Loucas trouva tout cela fort étrange, mais s'aventura. Au détour d'une petite rue, il fonça sur une jeune femme :

« Ahh … » S’exclama-t-il. « Désolé.. »

Guitare dans le dos, je me promenai en ville, cherchant un endroit où me poser et jouer en paix, par exemple un parc. Les gens continuaient leur gérémiade sur leur mort, leur don et leur race. Mon don, celui de controler le temps. Avec beaucoup d'entrainement peut être pourrais-je m'envoler vers un autre espace-temps? Ne rêve pas trop, ma petite Utau...Ma race? Je ne savais pas ce que j'étais et je m'en fichais.
Donc, je me promenai en ville, longeant chaque mur du centre ville, pour éviter de me cogner dans tous pleins de personnes, mais je faisais cela surtout pour ma guitare. Puis, en tournant à un coin de rue, je me fis bousculer, enfin bousculer, ce n'était pas si brutal que cela, par un petit garcon d'une quinzaine d'année, je pense. Aussitôt le jeune garçon s'excusa, j'esquissai un sourire.

"Si tu n'as rien de cassé, que tu ne t'es pas fait mal, c'est le principal."

Apres un bref temps de reflexion je repris la parole.

"Tu devrais faire un peu plus attention. Certains ne reagirait pas comme moi, et aurait utilisé leur vieux don pour te faire la morale...Tu visites ce trou paumé?" lui demandai-je incertaine, parce que pour moi visiter ce "truc" était nul. Le seul endroit que j'avais aimé visiter, c'était "le puit" car on pouvait être seul et dans un champ fleuri ...

Cependant en étant à un coin de rue, cela m'aurait étonné que personne ne me rentre dedans, à mon tour.

La journée s’annonçait ensoleiller quand Lizzie mit les pieds dans le centre-ville. Sous le bras, un bloc note et un crayon qui attaché ses cheveux rapidement. Elle avait quelques mèches qui tombaient de long de ses joues blanches orné par un magnifique sourire. Les pas sont lents, calme, elle regardait un peu partout pour savoir ou s’installer. Sur le dos, sa jupette et son chemisier blanc ainsi que ses grandes chaussettes blanches pour allait avec ses ballerines noires. La prunelle presque bleue se pose finalement sur un banc ou elle accélère le pas pour poser ses fesses sous celui-ci. Le sourire toujours présent alors qu’elle s’installe et prendra le crayon de ses cheveux.

C’était joli. Il y avait des jeunes qui joués, des autres qui s’embrassés, et d’autres tout seuls comme elle en ce moment. Son attention s’arrêtera sur le couple assise sur un banc qui se donner des millier de baisers. Le bloc note sur ses genoux qu’elle remonte légèrement vers sa poitrine alors qu’elle commence à écrire. Elle adore cela, écrire. Bien que le plus souvent elle fait tout directement à la voix, en chantant, mais changer de décor ne doit pas être si mal pour changer un peu de style.

L’attention qu’elle porte au couple sera vite brisée, le couple en question se demandant pourquoi elle les regarde ainsi et ce qu’elle pouvait bien faire. Liz’ leur fit juste un grand signe de la main avec un magnifique sourire mais le couple changera de place. Méchante fille et méchant garçon ! Voilà qu’elle ne tire une vilaine moue boudeuse et enfantine. Son regard se posera alors ailleurs, arrachant la page de son bloc note pour avoir une page vierge. Et là que son attention se pose sur une place bondée plus loin, se levant d’un bond elle part la bas en courant. Quand elle aperçoit un jeune homme blond e tune jeune femme blonde, ils semblaient sois s’être cognés ou cherche quelque chose d’un coup elle lance :

« - Je peux vous aider ? »

(Utau tu peux répondre, Loucas m'a envoyé un MP il ne serait pas là avant après-demain,et il a dit que l'on peux continuer sans lui,on aura qu'a tout lui raconter où faire style,qu'il sois partis chercher quelque chose..)

Alors que j'étais en "pleine" discussion, une jeune fille vint nous proposer son aide. Alors qu'on n'en avait pas besoin...Enfin, JE n'en avais pas besoin. Visiter cet endroit ne me servirait à rien. Il y avait plusieurs possibilités de réponse:
-L'envoyer balader quelque chose de bien.
-L'envoyer balader gentiment.
-L'ignorer.
-Ou encore lui dire que tout irait bien et que l'on avait auun soucis.
La vraie moi, n'aurait eu aucuns regrets, ni aucun mal à l'envoyer balader mechamment mais ce n'était pas le moment de passer pour une tres grande "je-m'en-foutiste" sachant qu'il y avait beaucoup de gens, y compris des jeunes et des vieux qui seraient tres choqués. J'optai donc pour la gentillesse forcée face à l'enjouement de la nouvelle venue.

"En fait, moi j'aimerai seulement trouvé un endroit calme mais...ca ira, je prefere me debrouiller. Quand à ce jeune garcon, il devrait faire plus attention..."

Cette fille ne semblait pas méchante mais elle devait connaitre tous les recoins d'Ailleurs mais elle ne devait sans doute pas connaitre les meilleurs. Cette fille ne pouvait s'amuser comme moi. Tres peu de gens ont le pouvoir de s'amuser comme moi, seul les ames solitaires le peuvent ...

"Tu peux aider ce jeune garcon, s'il le souhaite..."

La jeune fille dont je connaissais déjà le nom grâce à mon nom, réfléchit un long moment, à ce qu’elle allait me dire ? Comment je le sais ? Grâce à mon don, toutes les émotions se reflétait et il m’était facile de les comprendre, aussi difficile soit-elle. En étudiant ses possibilités de réponses, elle me fit penser à Zero. En pensant à lui, je me rappelai d’aussitôt lui dire d’arrêter d’aller au puits, enfin quand je le verrais. Un moment plus tard, la jeune fille répondit simplement :

"En fait, moi j'aimerai seulement trouver un endroit calme mais...ca ira, je préfère me débrouiller. Quand à ce jeune garçon, il devrait faire plus attention..."

Puis elle pensa que je n’étais ni méchante et que je ne connaissais pas les meilleurs recoins d’Ailleurs, j’eus un petit sourire en coin. A vrai dire, quand on est « obligé » de surveiller et essayer de s’occuper d’une personne qui en respecte rien à force on connaît à peu près tous des autres, je répliquai :

« - Mmh... En parlant d’endroits intéressants, tu... Non, rien, oubli... Tu viens d’arriver je suppose et entre autres tu ne te plais pas ici ? Tu vas peut-être trouver que je me mêle de tout, mmh... Oh désolé, je parle trop ! »

Cette fille devinait t'elle ce que je pensais ? Je lui souriai, et lui répondit le fond de ma pensée...

"Je trouve aussi, mais tu ne peux rien y faire, je suppose. Et non, ici cet endroit est merdique. Désolée d'être vulgaire, mais ca l'est. Et pour l'endroit interessant, j'en connais un. Seulement, ca restera peut être le seul endroit dont lequel je ne serai pas inculte..."

Aller jouer ma musique dans cet Endroit serait parfaitement parfait. Seule, le papillon de la mélancolie que j'aimais viendrait peut être me chercher. Au final, le papillon de la mélancolie n'était que mon imagination. Créature que ma rage, ma haine, ma nostalgie avait créé à la mort de ma mère. Voilà pourquoi j'avais imagnié que ma mère était ce papillon. J'avais beau avoir eu 18ans, le jour de ma mort, le papillon était là comme s'il me surveillait. Mais est-ce ma faute si j'ai eu peur du monde lorsque ma mere nous a quitté , mon pere, Ikuto et moi ? C'est là que je me souvins que j'adorais me poser sous la pluie avec Ikuto pour oublier un instant nos soucis,nos peines, nos joies ... mais ce soleil éclairait sans arret ce qui m'agacait vraiment...

"Euh...sinon en fait j'aurais bien une question à te poser, la "Sans-Nom". Tu sais quand il va pleuvoir dans ce trou ?"

J'observais tout ce qui se passais autour de moi, des vielles femmes bavardaient en arpentant les rues du centre-ville, des enfants couraient dans tout les sens, le jeune garçon blond avait disparut un moment, puis Utau lança :

"Je trouve aussi, mais tu ne peux rien y faire, je suppose. Et non, ici cet endroit est merdique. Désolée d'être vulgaire, mais ca l'est. Et pour l'endroit intéressant, j'en connais un. Seulement, ca restera peut être le seul endroit dont lequel je ne serai pas inculte..."

Pendant un millième de secondes je me concentrai, essayant de savoir à quel lieu elle pensait, malheureusement, je n’arrivais pas encore tout à fait à contrôler mon pouvoir, qui se percuta sur une autre personne dont je distinguai les pensés plutôt glauques. Sans que je puisse répondre elle répliqua à nouveau :

"Euh...sinon en fait j'aurais bien une question à te poser, la "Sans-Nom". Tu sais quand il va pleuvoir dans ce trou ?"

La « Sans-Nom », j’eus un petit sourire, sans doute parce que je prenais ça pour un surnom gentille. Oui, sil il n’avait pas de rapport avec mes prénoms Alice ou Elisabeth, mes surnoms étaient comment dire... Prenons en deux ou trois : blondasse, garce, gamine et j’ne passe. Il faudrait une encyclopédie pour tous les répertoriés, non ! Trois, plutôt ! Revenons en à notre sujet, j’avais toujours le droit au surnom le plus méchant ou débile, et je trouvais que « Sans-Nom », ça ne se classais pas dans l’une de ces deux catégories, donc je le pris bien.

« Pleuvoir ? Humm, en automne ou en hiver, ici les saisons sont parfaites. Mais il peut pleuvoir au printemps ou en été si il y a beaucoup de personnes qui sont de mauvaises humeurs, regarde... lançais-je en fermant doucement les yeux, je me concentrai et les visages des habitants commencèrent à s’assombrir, et certains commençait à se disputer, et le ciel prenait une couleur grise étrange, puis je m’arrêtai et tout redevint normal. Voilà ! C’est plutôt bizarre... Oh tu joues de la guitare ? »

Je voulais enormement qu'il pleuve, mais je venais de comprendre grace aux dons de cette fille, que la météo marchait en fonction de l'humeur des gens. Je veux qu'il pleuve, je veux pouvoir courrir pour me detendre. La météo me confirmait que cet endroit était vachement pourri. Qui plus est, ca confirmait mon sentiment de vouloir partir tres loin de ceux que je venais de rencontrer...Puis la "Sans-nom" me demanda ou plutôt posa un question rhétorique, ce qui raviva mon caractere "cochon"

"Non, c'est juste une guitare pour faire jolie." soupirai-je. Evidemment si j'avais une guitare,c'était pour en jouer .

"Bien sûr, que je joue de la guitare la "Sans-Nom". Crosi tu vraiment que je pourrais me trimbaler avec une guitare si ce n'est pas pour en jouer !"

Avant qu'elle ne réplique quoi que ce soit, je la devanca sur ce qu'elle pensait pas que je sache ce qu'elle pense mais que cela se devinait à son expression faciale.

"Et non, je ne te jouerai pas guitare..."

*Pas ici, en tout cas* pensai-je en regardant les gens sur la place. Tous heureux d'être là...Exasperant, oui tout le monde l'était. Le pire c'est qu'il sont content d'avoir un don et d'être une créature mythologique ou je ne sais quoi. Je soupirai à nouveau de ne pas trouver d'endroit tranquille.

Utau enchaine remarque désagréable, sur remarque désagréable. Mais je m’en fichais éperdument, j’avais « l’habitude ». Entre ma vie sur Terre, avec un grand frère insupportable et une grande sœur qui était égoïste, égocentrique et qui se prenait pour le centre du monde. J’avais le droit à la moquerie incessante, au blagues douteuse et à être insulté constamment. Mais bon, au fond Leeda et Josh était adorable quand on cherchait bien. Comme Zero, ou encore Utau, mais pas Alexander, lui c’était un irrécusables cas, un crétin qui s’y croyait... Oh, bref, un idiot ! J’en revins à Utau qui voulut me devancer, en lançant qu’elle ne me jouerait pas un morceau de guitare. Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire, même si j’étais la « reine de la musique » dû à mon don. J’adorais la musique des autres, mais là je n’avais nullement pensé à cela ce que je lui fis savoir :

« -J’avais pas envie, enfin à ce que je sache … Au faites même si tu n’as pas envie de savoir, je trouve que tu es … vraiment, vraiment dégoutée d’être ici, tu es pire que Zero, enfin je crois… Si tu haie tant Ailleurs, il y a un moyen de revenir sur Terre, ce n’est pas le puits c’est..»

Je posai ma main sur ma bouche, non mais ce que je pouvais être bête, je n’arrêtais pas de tout dire à l’inconnu, déjà à Zero à qui j’avais révélé l’existence du puits, et maintenant à elle. Etant gênée et légèrement stressée, je ne pensais pas à contrôler mon pouvoir, et mon stress se répandu, changeant le temps ; il commençait à geler et neiger.

Bizarrement, cette jeune fille finit par réussir à me faire sourrire, ce qui était rare que je sourisse. Et plus, elle semblait génée, plus j'avais envie de rire, et je ne pus me retenir longtemps.
Rire, j'avais un beau rire, c'est ce que les gens pensait lorsque je riais. Me disait-il cela parce que je ne riai jamais. Cette fille m'avait apaisé, mais elle s'était quelque peu tendue car le temps se couvrait.

"Hey calme toi, la "Sans-Nom" , tu n'as pas gaffé. Je connais déjà le puit. Je l'est découvert pas plus tard qu'hier" dis-je un enorme sourire aux levres.

"Et je m'excuse si j'ai pu paraitre méchante...Mais maintenant calme toi. La pluis me derange pas...la neige un peu plus ..."

Je respirai d’un coup, et décidai d’utiliser mon autre don sur moi-même. Etrange, non ? Mon second don était l’annulation de don. Je comptai jusqu'à trois, et une sorte de décharge bizarre passa dans ton mon corps. Une fois calmée, je remarquai que tout était redevenu comme avant. Et que qui plus est j’avais réussi à faire sourire Utau. J’étais heureuse, non fière de moi, non, non, très très fière de moi ! Je relevai légèrement la tête et observa, puis elle s’excusa, ce qui me rendit encore plus fière de moi, ce n’était pas difficile de faire sourire les autres.

« - C’est rien… »

Je lui adressai un charmant sourire, et remarquai en baissant les yeux que j’avais fait tomber ma pochette et toutes mes autres feuilles. Je me baissai pour tout ramasser ; ma pochette, mes partitions, quelques dessins et la clé de mon magasin. Puis je me releva d’un bond.

Apres ce petit incident, ou les plusieurs incident puisque cette fille me semblait maladroite, je décidai d'être un peu plus gentille. A commencer par me présenter.

"Au fait, moi c'est Utau. Ce sera mieux d'avoir un prenom...Sinon tout à l'heure quand tu déballais ta vie. Tu as parlé du puit. Comment le connait-tu?"

Elle le connaissait pourtant c'était un endroit interdit et dangereux d'apres ce que Zero avait pu me dire. Surtout que cette fille était du genre à ne pas dépasser les limites et ne pas respecter les regles. Une petite fille modele, cela me fit repenser à l'imitation de la serveuse modele que j'avais donné à Zero. Puis en regardant ma montre, je remarquai qu'il était tard et que je ne pourrais pas gagner d'argent aujourd'hui, si je ne me dépécher pas un peu ...Je soupirai puis décidai d'être gentille avec cette fille.

"Dis "la maladroite", tu connais un endroit assez calme? enfin là ou il n'y a pas beaucoup de bruit même s'il y a beaucoup de monde ?"

Cette fille devrait vite en avoir marre de tout ces surnoms que je lui donnais...Cette pensée me fit sourire interieurement .

Soudain elle me prit de court, en me demandant comment je connaissais le puits. Mmh… Je décidai de le dire, même si je passais pour une « idiote ». Je commençai par le début comme tout le monde je ne supportais pas le faites d’être morte, et il fallait que je dise quelque chose d’important à ma sœur qui se trouvait sur Terre. Donc, j’ai cherché un moyen pour « lui parler », et à la bibliothèque d’Ailleurs j’ai fouillée dans les archives et j’ai trouvée un livre sur le puits. Et j’y suis allée. Et grâce à mon adorable visage d’ange comme le disait si bien l’officier de police je n’ai rien eu, personne n’a crût que j’étais allez dans le puits.

« - Voilà… Et sans le vouloir, ma bouche à un peu trop parlée et… Voilà. »

Je aperçue que j’avais un peu trop parlée, et que elle aussi allait me prendre pour sois la pipelette, sois l’hypocrite, sois la cinglée. C’est vrai, sur Terre je m’en rappelle encore il paraissait que j’avais quelques troubles de personnalités ou un truc glauque du genre. Mais j’avais tout évité par mon superbe visage. Je secouai légèrement la tête et revint à Utau.

« - Oui, il y en des tas ici … Si tu veux je peux t’y emmener, parce que avec ton sale caractère, sans te vexer tu vas te mettre dans des tas d’histoires. »

Ne t'inquietes pas pour moi. La rue ca me connait, la police aussi ca me connait. J'ai toujours vécu à la rue, enfin facon de parler. Et si je souhaite, un endroit peu bruyant avec beaucoup de monde c'est pour gagner de l'argent. Je suis pas du genre à travailler dans une salle, je prefere le grand air et c'est ce que je faisais avant de mourrir. Enfin le temps avance."

Je regardai autour de nous beaucoup de monde était sur la place et il faisait beau. Le temps continuait d'avancer alors je m'adossai au mur, m'écartant legerement des deux inconnus à qui je parlais. Je balancai ma vulgaire casquette à terre et commencai à jouer et chanter.

La musique est le miroir de mon âme. Le miroir de mon âme est la musique de mon coeur. Avoir chanter m'avait appaisé, mais à ce moment, des larmes s'échapperent de mes yeux. Ikuto aurait du être là ... J'avais tant besoin qu'il pleuve à ce moment là....

Utau répondit tout simplement :

« Ne t’inquiète pas pour moi. La rue ca me connait, la police aussi ca me connait. J'ai toujours vécu à la rue, enfin façon de parler. Et si je souhaite, un endroit peu bruyant avec beaucoup de monde c'est pour gagner de l'argent. Je ne suis pas du genre à travailler dans une salle, je préfère le grand air et c'est ce que je faisais avant de mourir. Enfin le temps avance. »

J’écoutai ça chanson qui était plutôt jolie, puis je ne pu m’empêcher de lire dans ses pensés, quand je vu des larmes ruisselés sur son visage. Et encore une fois je ne pu m’empêcher d’essayer de la faire sourire, elle voulait qu’il pleuve, ce que je fis. Je m’écartai légèrement de la place et m’assis sur un banc, chantant un petit air plutôt triste. Je rendis tout les gens qui se trouvait ici eux même triste, mais il ne pleuvait pas, il fallait que moi-même je me sente mal. Je me concentrai cherchant mon souvenir le plus triste, il me fallut peu de temps pour qu’il commence à pleuvoir. Une fois qu’il commença à pleuvoir, je souris, au fond de moi, je savais que je me mentais à moi-même, tout mes sourires, ma bonne humeur c’était faux... Mais personne ne le savait, hormis moi. Et pourtant je paraissais si heureuse. Alors ils avaient sans doute raison ? Mais eux aussi été tombé dans ce piège ? Je revins vers Utau toujours aussi souriante.

Je la regardai les yeux rouges de mes pleures. Je m'approchai d'elle et la giflai d'un revers de main, sa bonne humeur m'énervait alors que je sentais qu'elle ne l'était.

"Arrete de faire semblant! arrete de faire semblant que tout aille bien alors que tout va mal chez toi ! "

Je savais quand quelqu'un allait mal, j'avais acquis assez d'experience moi même sur la mélancolie. Le papillon de la mélancolie c'était moi, alors je savais que beaucoup de gens ici était triste.

"Si tu veux pleurer, pleurs. Mais ne garde pas ça enfouie au fond de toi, tu le regretteras...Crois-moi, j'ai assez d'experience pour comprendre ce que tu ressens."

Je le savais tres bien. J'ai toujours fait semblant devant mon père apres la mort de ma mere et cela m'a couté ma mort ... alors il fallait qu'elle arrete de sourire car au fond d'elle ca la tuait, et cela c'est pire que tout ....

Je me trouvai face à Utau, qui avait les yeux rouges, elle avait tellement pleuré. Soudain elle se rapprocha de moi et me gifla, je fronçai légèrement les sourcils et la regarda, une expression calme sur le visage. Puis elle dit en criant presque : "Arrête de faire semblant ! Arrête de faire semblant que tout aille bien alors que tout va mal chez toi ! ". Je soupirai légèrement et frôla tout doucement ma joue. Au fond de moi je ne savais pas ce que je devais ressentir ; la tristesse, la peine, la souffrance ? Ou autres choses ?

Je passai une main dans mes cheveux blonds qui commençait à être trempée, j’inspirai à nouveau, profondément cette fois, puis je levai les yeux vers elle, elle dit :

"Si tu veux pleurer, pleurs. Mais ne garde pas ça enfouie au fond de toi, tu le regretteras...Crois-moi, j'ai assez d'expérience pour comprendre ce que tu ressens."

« - Qu’est ce que tu en sais ? Tu a seulement quelques années de plus que moi, tu ne sais pas tout toi non plus... Alors s’il te plait ne me parle pas de ca… »

Je leva les yeux au ciel il s’était arrêter de pleuvoir et a nouveau le soleil brillait.

Je froncai à mon tour les sourcils lorsqu'elle se rebella, je n'aimais pas cette fille car elle restai la meme que pendant sa vie enfin c'est ce que je comprenais

"Je le sais parce que ca m'en a couté la vie !" m'écriai-je. C'est alors que je regrettais de lui avoir dit que j'étais morte à cause d'un comportement similaire au sien.Je baissai alors la tete

"Oublie ce que je viens de te dire, ca n'a pas d'importance."

Je tournai les talons et m'enfouissai dans la foule pour aller me poser pres de la fontaine au centre de la place et jouai à nouveau un morceau de musique. Certains passants s'arretait pour m'écouter jouer, et quelques uns d'entre eux était généreux et me donner quelques éternims...
La musique que j'interpretais alors, representer la vie sur Ailleurs, d'apres moi. Oui elle était assez significative...de ma vie, ici, mais aussi de tous les autres qui faisait semblant d'être heureux ...

Alors que j’essayais de lui parler sans m’énerver car elle ne comprenait rien à rien. Elle s’écria qu’à cause d’un comportement comme le mien elle était morte. Elle abaissa la tête avant pour seul phrase de me dire d’oublier tout ce qu’elle avait pu dire et que ça n’avait pas d’importance. Puis elle tourna les talons et partie. Je poussai un long soupir et me laissa tomber sur un banc près de la fontaine vers laquelle elle jouait.

*Je suis idiote …*

Je passai ma main dans mes cheveux me demandant pourquoi je n’arrivais pas à pleurer alors que c’étais ce que je voulais. Si ça se trouve ils avaient raisons, je l’étais… Et cette accident j’avais peut-être rêvée ou bien c’étais complètement autre chose… Je secouai la tête pourquoi pensais-je à ça ?! Je me relevai et me dirigeai vers Utau qui à présent était seule ; la foule s’étant dispersés.

« - Désolé pour ce que j’ai pu dire, enfin ce que je n’ai pas fait, mais … je n’y peux rien… »

"Je me fiche de tes excuses...c'est pas ca qui me fera revenir parmi mes proches..."

Je me levai et lui adressai un faible sourire. Je rangeai la guitare dans sa "pochette". Puis regardai la jeune fille.

"Il se fait tard je pense que je vais rentrer chez moi, je dois aller m'occuper de la cuisine et des taches ménageres. Au plaisir de te revoir."

J'inclinai la tête pour la saluer, fit un clin d'oeil au jeune garcon, lui disant que je serai ravie de faire plus amples connaissances un autre jour. Puis je commencai à partir, trainant un peu la patte car j'avais mal au pied ...

[Je lock le RP pour Loucas :3]

[Je RPdans un instant (:]

» House n°42 : Mikuu-Utau (PV : Utau,Antoine et Angelo pour le moment)
» Lizzie H. & Very Merry Unbirthday~ { END ♥}
» Un royal Petit-déjeuner (PV Zero, et lizzie si elle revient avec lui ^^)
» Amu Hinamori [65%] Demi-Validée, Lizzie a effacée ma fiche sans faire exprès TwT
» Yukina is back with => Utau Hoshina (Terminé)