Le voyage mortuaire [Libre, l'arrivée des premiers inscrits]

La Vie, morceau de Jour dans l'immensité de la Nuit. Je suppose que tous ceux present sur ce somptueux bateaux sont aussi mort. A l'horizon, de l'eau bleu turquoise donc une mer paisible, je suppose. Est-ce le paradis? Ou le morceau de lumiere avant les Enfers ?

Je decidai de me lever et de faire le tour du bateau, il est assez grand et confortable. Cependant tout autour de nous, il n'y avait que la mer et encore la mer, ou même océan, quelle difference cela fait? Tout le monde ici est mort...Alors, cela n'a pas de sens.

Hesitante, devais-je demander à quelqu'un ce qui se passe ? Ma vision du paradis n'était pas ainsi ou seulement sommes nous en train de passer un test pour décider du sort que l'on nous réserve, c'est à dire Enfer ou Paradis ?
Tout le monde me semblai timide, mais je voulais savoir où ce bateau nous menaient. Je decidai alors de m'adresser à quiqonque voudraient m'écouter.

"Excusez-moi ! S'il vous plait ! J'aimerai savoir où ce bateau nous emmene?"

La foule resta silencieuse, un soupir m'échappa et je restai perplexe face à cette situation. Décidement, personne n'était apte à parler à une inconnue ou était trop préoccupé de son sort ...Apparemment, une réponse était trop demander de leur part...Il n'y a donc personne qui veuille parler ne serait-ce qu'un peu, car ce silence commencait à peser...

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

Dormir, un rêve, ou peut-être suis-je juste seulement tombée ou assomée ? Non, c'est pourtant difficile à croire mais je suis bel et bien ... morte ! Rien que de dire ce mot,que mon moral tombe à zero. Je décide enfin de me lever, ma première question est : pourquoi est-ce que je porte ce pyjama blanc ? Je m'aperçois en ouvrant la porte de la pièce dans laquelle je me trouve ; que tout le monde est vêtue de la sorte. Wah ! Si c'est sa la morte,c'est banal ! Enfin,a vrai dire je ne sais que penser, ni ce que je dois faire. Après une vingtaine de secondes, je sort dehors.

Erff, que de l'eau, génial, je sens que je vais m'amuser içi, c'est à ce moment que je remarque une pancarte près de moi :

" Bienvennue sur le SS Nil,en direction d'Ailleurs "

* Ailleurs ? C'est pas le paradis plutôt ? *

En tournant sur moi-même j'aperçois une jeune fille d'environ mon âge, qui demande où va ce fameux bateau, je me précipite vers elle, enfin quelqu'un de jeune, dan sun bateau peuplés de vieux et de vielles personnes aigris.

- Tu n'as pas vu la pancarte ? lançais-je en la (la pancarte) pointant du doigt). Moi c'est Miku,enchantée !

(Court désolé UxU Honte à moi !)

Le silence que je n'aimais pas fut rompu par une jeune fille de mon age, je pense. Elle me fit remarquer qu'il n'y avait que des vieux sur le bateau.

"Je comprends pourquoi c'était silencieux et monotone, maintenant. Je n'avais pas remarqué qu'il n'y avait que des personnes agées. Enchantée Miku, moi c'est Utau"

Elle m'avoua aussi qu'il y avait un panneau indiquant la destination que je n'avais pas non plus remarquer.

"Désolée, mais je n'ai pas non plus fait attention au panneau, toute cette eau me donne la nausée. Il n'y a pas un seul morceau de terre en vue. Ce bateau nous emmene au bout du monde... quoique est-ce qu'on est encore sur Terre ? ça c'est moins certains"

Je grimacai lorsque je remarquai que j'avais beaucoup parler, ce qui n'était pas du tout mon genre en compagnie d'inconnu, et que je ne lui avait pas laisser le temps de répliquer.

"Ainsi on est mort...bizarrement je me sens en pleine forme... pas toi, Miku-chan?"

Je l'appelai déjà avec un ton assez intime(Miku-chan), etait-ce le fait qu'elle soit la premiere à me parler ici, ou le fait que cette fille me semble tres amicale. J'espere au moins que c'est une amitié naissante dans ce monde inconnu, different de celui que je vivai jusqu'alors...

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

Ainsi,elle s'apellait Utau, enfin quelqu'un comme .. elle ! Oui, depuis qu'elle c'était réveillée, tous était plus agée qu'elle, entre les vieux, les femmes agées qui s'inquiétait pour leurs enfants, etc. Elle savait qu'avec Utau, elle pourrait enfin parlée de choses de son âge,pas comme avec toutes ses vielles et ridées personnes.

-Moi aussi,je me sens en forme,mais .. j'ai faim,viens on va mangée quelque chose.

Je l'attrapai gentiment par le bras,et on retourna à l'intérieur du bateau,descendant un escalier d'un blanc éclatant on arriva à la cafétéria, cafétéria au passage, que j'adorais, une déco' si .. jolie ! Des tables au multitudes de couleurs avec des sièges, tout aussi colorés, au centre se dressait un buffet, remplie de ... tout ! Oui tout ! Du simple petit pain au chocolat à la pièce montée,il y en avait pour tout les gouts ! J'opta pour : quelques tranches de melons glaçés, des macarons aux différents chocolats, un jus de fruits et un croissant.Malgrès le faites que je sois morte et sur un étrange bateau,j'avais une faim de loup !

-Et toi Utau tu prends quoi ?

Miku m'avait entrainé à la cafétéria du bateau. Une belle grande piece joliment décoré. Elle se serva enormement, contrairement à moi qui hésitai sans arret mais bon autant profiter que cela soit gratuit. Je m'attardai sur une part de gateau au chocolat, que j'étais censé manger juste avant ma mort. Aussitôt je repensai à Ikuto ce qui me fit rougir...Je pris la part de gateau ainsi qu'un thé japonais et un croissant au chocolat.
Ikuto et moi, on adorait le chocolat. Je souriai en me rememorant nos souvenirs joyeux.

"bon appetit, Ikuto..." dis-je d'une voix tendre avant de regarder Miku, un peu génée.

"Ah... ne fais pas attention à ce que je dis" finissai-je embarrassée, puis nous allames nous installer à une magnifique table nappée de satin et d'un joli vase avec un bouquet de fleurs. Le melange de ces fleurs colorées donnait un air dynamique et tendre à la salle

"Tu manges beaucoup Miku-chan. Fais attention de ne pas tomber malade." dis-je pour éviter qu'elle me pose des questions sur Ikuto.

Apres un leger silence, je voulu lui demander comment était elle morte mais à notre age, je pense que ca doit etre dur d'en parler pour certains alors peut être qu'en lui disant comment moi j'étais morte elle se sentirai plus à l'aise.

"Je suis morte le jour de mes 18ans...renversée par une voiture...Et toi ?"

Je mangeai une cuillérée de gateaux n'osant pas la regarder car c'était, dans un certains sens, une confession qu'elle me ferait...

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

On s'essaya à une très jolie table, je pensa aussitôt à demander au capitaine d'où venait ces magnifiques nappes,j'eus un petit rire et posa mon attention sur Utau qui venait de me demander comment j'étaie morte, mon visage prit une expression étrange, je me remémora l'accident et ne pu m'empêcher d'éclater de rire. C'était si idiot, alors qu'elle elle c'était fait renversé,j'avalai une tranche de melon coupée en petits dés et lança un petit sourire en coin :

-J'ai .. glissée dans l'escalier et je suis morte sur le coup.

Je passa ma main dans mes cheveux,quand je ressentis une étrange cicatrice dans le bas de ma tête,je me retourna et observa les autres passagers : une petite fille de 4 ou 5 ans tout au plus avec un trou en plein milieu du front,près d'elle une vielle femme avec une cicatrice immense le long du bras,un homme à qui il manquait une main etc, et tous comme moi ne sentait strictement rien,ouah ! C'est trop zarb' cette histoire.

-Tu vois c'est idiot de ma part,et tout ça a cause d'une robe un peu trop longue,des escarpins et des escaliers glissant lançais-je en riant à nouveau.

J'esquissai un sourire face à l'enjouement de Miku. J'avais envie de lui répondre qu'on fait tous des choses idiotes, mais cela ne conviendrait pas.

"C'est tout aussi idiots de se faire renverser tu sais..."

Plus je regardai autour de moi, plus il me semblait que le voyage s'éternisait. Ce "Ailleurs" est vraiment lointain. Puis en observant la salle, je remarquai une guitare.

"J'ai bien envie de jouer un morceau mais cette guitare est surement la propriété de quelqu'un...
Ma mere était mannequin et mon pere est horloger....ma mere est décédée quand j'étais petite, elle s'est fait renversée par une voiture elle aussi, elle a été à l'hopital mais elle est morte suite à ses blessures....tout comme moi...enfin tu vois comme c'est pathétique de mourrir de la même maniere que sa mere...Je suis partie sans dire au revoir à Ikuto, alors que je le pouvais quand j'étais à l'hopital. C'est vraiment stupide...la mort."

Je bus mon thé d'une traite puis me lever emportant le croissant au chocolat.

"désolé je te raconte ma vie mais je me sens mieux...tu viens on va prendre l'air, en plus de cela il y a un grand soleil dehors alors autant en profitez car meme si c'est le paradis, je suis sure qu'il pleuvra un jour ou l'autre" lui dis-je un sourire chaleureux aux levres, ce qui était contre nature, peut etre que c'est juste le temps de m'adapter à cette vie de mort que je suis una "ange"

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

On venait juste de sortir,qu'aussitôt, j'aperçus plusieurs garçons hyper sexy,et moi qui me disais que ce bateau est nul,comme la mort,comme Ailleurs etc. Je me rend compte que je me suis totalement trompé.

-J'espère qu'il y a des garçons aussi mignons sur Ailleurs lançais-je à Utau en échappant un petit rire.

J'observa autour de moi,des vieux jouait à un bingo,d'autres bronzaient aux soleil,des enfants couraient partout,et soudain tous sursautèrent quand une jeune enfant s'écria en hurlant :

-On est arrivée !

Je me pencha,c'était vrai,on arrivait,on voyait la terre,je regarda l'eau et aperçu une sirène,j'écarquilla les yeux et secoua Utau,lui criant qu'il y avait une sirène,je leva les yeux au ciel et aperçut un ange,je crût avoir coup de soleil ou un hallucination.

-T'as vue ??!

Je regardai droit devant et effectivement nous etions arrivée, j'étais soulagée lorsque nous arrivames. J'écarquillai les yeux, quand je vus qu'il y avait une sirene et un ange.

"Je vois c'est un pays de dingue. T'es sur qu'on est mort et que c'est pas un rêve, les créatures mythologiques ne peuvent pas existées, qu'on soit mort ou vif, il y a une explication logique à tout cela..."

C'est là qu'un homme arriva derriere moi et me dit que l'explication logique à tout cela était Ailleurs, et qu'il était deja venu ici auparavant. Cet homme était surement devenu fou. Comme tout le monde.

"Je sens qu'on va s'amuser ici. " avouai-je perplexe à Miku.

L'arrivée m'avait fait redevenir la personne renfermée que j'étais.

"On a plus qu'a descendre d'ici en attendant les instructions des barges d'ici. Mais..."

J'attrapai le bras à Miku, signifiant que l'on se séparerai pas, ne voulant pas qu'elle me laisse seul, car ce monde faisait peur.

"La mort est horrible! CET endroit est terrible ! Genre tu vas devoir choisir entre devenir un ange, un vampire ou une autre créature venu de je ne sais où "

Messages : 85 Age : 27 Date d'inscription : 03/04/2010

Un rêve...Non, un cauchemar... Oui c'est ça, ce n'est qu'un
cauchemar...Ca ne peut pas être vrai... Allongé dans l'herbe mouillée,
je pleure... Pour la première fois depuis des années, je
pleure...Pourtant, ma vie n'a pas tout le temps été très joyeuse...

Tout a commencé le jour de mes deux. Ce jour est gravé à jamais dans ma
mémoire. Nous étions chez nous. Toute la famille était là. Toute la
famille, cela veut dire: mes parents, mon oncle et moi. Nous venions de
finir de manger et j'avais ouvert mes cadeaux. Je ne me rappelle plus
aujourd'hui de ce que j'avais eu, ce qui est normal, je me rappelle
juste avoir eu des petites voitures. Mon oncle devait aller déposer sa
voiture au garage il fallait donc 2 voitures pour qu'il puisse revenir.
Nous avons décidé de tous partir. Ma mère est monté avec mon oncle,
j'ai insisté pour monter avec mon père. Nous sommes donc partis. Sur la
route, alors que nous prenions un virage, j'ai vu une voiture débouler
à cent à l'heure. Elle était du mauvais côté, mon oncle n'a pas pu
éviter la voiture. Mon père s'est arrêté brusquement et s'est retourné pour me dire de ne pas m'inquiéter et de ne pas regarder. Mais de toutes façons, j'avais déjà vu le conducteur de l'autre voiture sortir délicatement de la voiture, le corps ensanglanté de ma mère.

Je pleure dans l'herbe mouillée par la pluie. La pluie, torrentielle qui s'infiltre dans mes vêtements, dans mes baskets. Le vent si puissant, comme si il voulait me faire rouler et me balancer de la falaise. Alice est partie.

Le jour de mes seize ans. Rien d'exceptionnel. Je me réveille, à l'hôpital. Les murs sont blancs, bien sûrs. Pourquoi toujours le blanc. Pourquoi pas des couleurs gaies ? Vert, bleu, rouge, jaune... Dans la pièce d'à côté, j'entends mon père parler avec un docteur. Je n'ai pas besoin d'écouter, ça je le sais depuis longtemps, je l'avais compris, j'ai une leucémie, je suis condamné. Depuis ce jour, la mort m'ouvre ses portes.

Des appels, j'entends des voix au loin.

"Angelo !"
"Angelo ! Où es-tu ?"

Où suis-je ? Je ne suis nulle part; Un faisceau de lampe m'éclaire et un homme arrive en courant.

"Angelo, je me suis tellement inquiété !"

Je regarde mon père et lui adresse un tendre sourire, mon dernier sourire.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

J'ouvre les yeux. Il fait noir, tout noir. Au bout d'un moment, mes yeux s'habituent et j'arrive à distinguer la pièce. Je suis sur un lit, il y en a un autre au dessus de moi et à ma gauche, il y a une commode. Par-terre je distingue vaguement, mes baskets et ma sacoche. Je saute sur mes pieds et enfile mes chaussures et vérifie que ma sacoche contient bien mon I-Pod, mon casque et mon carnet. Je remarque que je suis en pyjama blanc. Mais où suis-je. Je ne suis pas chez moi, ça c'est sûr, mais peut-être à l'hôpital, j'ai cru mourir hier. J'ouvre la porte et sort. La lumière du soleil m'aveugle et je sens soudain dans me cheveux et dans mes narines, l'air frais de la mer. J'inspire un bon coup et sort. La foule, oh non .Je hais la foule, je suis agoraphobe, en gros j'ai peur de la foule. A ma droite, des planches, la foule et à gauche, une échelle, parfait. J'agrippe les barreaux et monte. Je suis sur un bateau, arrêté. La foule se presse pour descendre. Le paysage est magnifique, plage, forêt, résidences. Des tas de questions se bousculent dans ma tête.

Après tout, suis-je mort ?
Où suis-je et qui sont tous ces gens ?
Mais surtout, sont-ils tous morts ?

Une violente migraine m'arracha de mes songes. Enfin, "de mes songes", c'est ce que je dis (non, pense !!) . Était-ce vraiment un rêve ? Je ne sais pas. Tout est si .. flou... Je revois Yume me pousser dans cette impasse si froide, puis je me rappelle : elle a sorti un couteau de cuisine et m'a sauvagement découpé en rondelles. Je fixai mon ventre : pas une égratignure. Pourtant, je m'en rappelle très bien et c'était trop réel pour être un rêve ! ... Suis-je folle ? Je touchai mon front. Il y avait des gouttes de sueur froides .. Dégoûtant ! J'ôtai rapidement ma main. Oh ! Mais, devins-je comme Mère ? Non, il ne faut pas que je me laisse tenter par ce monde de coincées qui ne pensent qu'à ragoter et reprendre du thé. Mon univers merveilleux est bien mieux, après tout ! Et tant pis si ces commères -dont Mère fait hélas parti- sont jalouses de ma vie parfaite ! Bon, il serait temps de sortir pour voir où je suis et ce que je fais là. À première vue, c'est un bateau. Génial ! J'adore les bateaux, pas vous ? Enfin bref. Il faudrait que je consulte pour arrêter mes stupides monologues.. non, en fait c'est amusant donc : N-O-N. Je me relevai et examinai les lieux de mes yeux avides de découverte. Une pièce spacieuse comme un cagibi, pleine de poussière et qui ne sentait pas franchement très bon... il y a un lit, c'est donc une chambre. Cela doit être... La chambre qu'un hôte généreux m'a accordée ! C'est si adorable ! Il faut que j'aille le remercier ... plus tard. Je dois d'abord visiter le bateau. Enfin , je n'y manquerai pas si je le croise. D'ailleurs... le bateau avance !! Où allons-nous ? Je sortis précipitamment de ma chambre, ouvrai la première porte que je voyais et entrai. Il y avait une petite foule de personnes âgées mais aussi quelques jeunes. Peu après, le bateau s'était arrêté. Nous étions arrivés. Je remarquai que ce n'était pas une pièce mais le pont ! Génial, je vais en profiter pour sortir. J'aperçus deux jeunes filles qui me semblaient sympathiques mais qui semblaient toutes aussi perdues que moi. Je m'approchai d'elle en souriant. Puis je me plaçai devant elles et dit gaiment :

- Salut ! Je m'appelle Opal et je suis morte. Une de vous deux sait ce qu'on fait ici ?

Opal attendit une réponse, toujours avec un sourire lumineux aux lèvres.

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

J'étais toute émerveillée par ce que je voyais.C'était à la fois beau,envoutant et étrange,on aurait plus dit un décor sortit d'Alice au Pays des Merveilles où un truc tout aussi bizarre,c'est vrai quoi ! Avez-vous déja vu,une cascade, qui part d'un nuage à dix milles pieds au dessus de la terre ? Où des sirènes,des lutins,des elfes,des femmes sur des balais etc. Après tout,ça à un coté intéressant la mort,enfin du point de vue que l'on aime tout ce qui ai magique,j'esquissai un petit sourire en coin.

-Non,je pense que on l'est déjà Utau lançais-je en lui faisant remarquer,les oreilles d'une jeune femme,et les ailes d'une petit fille.

Je songeais,à ce que je pouvais être ; oh ! Je sais,je veux devenir une fée,pour pouvoir voler,ou peut-être un ange.C'est la voix d'un homme qui sortit tout le monde de ses réflexions, il nous fit tous nous mettre en une immense queue de passager avant de se placer,vers l'immense escalier qui rejoignait la terre ferme,Utau derrière moi,la fille qui venait de nous aborder, devant moi. Je lui offrit le même sourire.

-Moi c'est Miku et elle Utau,et on est tous morts lançais-je en souriant.Oh y'a un autre gars de notre âge,répliquais-je en lui faisant signe de venir.

*Un rêve, ce n'est qu'un rêve. Je n'ai pas assez dormis et je me suis endormi et je suis en train de rêver... Non de faire un cauchemar...*
Antoine était assis sur un banc du bateau, la tête entre les mains et attendait que son cauchemar cesse... Des centaines de personnes, la plupart très vieilles criaient, pleuraient... Le même endroit que le cauchemar sans cesse refait chaque nuit, sauf que là, ce n'était pas sa sœur qu'il voyait dans ce bateau, mais lui...
*Je suis mort...*
Se dit-il, mais il ne voulait pas y croire, non, il n'était pas mort.
Il décida de se lever et de ne pas se laisser aller aux larmes et de trouver des personnes de son âge qui pourraient lui indiquer où ils allaient...
Soudain plusieurs personnes se mirent à crier qu'ils arrivaient...
IL se dirigea vers le fond du bateau. IL ne voulait pas descendre, pas repartir, retourner d'où il venait...
Il arriva dans une grande cafétéria et alla droit au buffet. Il se servit une pomme et la croqua de toutes ses forces. Il se mordit la langue mais ne se réveilla pas...
*Je suis mort.
Il aperçut une table où se tenaient plusieurs filles de son âge, il remarqua alors que tout e monde était habillé en blanc. Quelle chance, sa couleur préférée, mais c'était si pathétique...
Il se dirigea vers elles alors qu'elles se mettaient tous en ligne pour sortir.
"Bonjour mesdemoiselles, savez vous où nous allons ?"

Messages : 85 Age : 27 Date d'inscription : 03/04/2010

Posté sur le toit du bateau, j'observais l'île. Tout était magnifique. La mer, balottée par le vent, se déposait délicatement sur le sable fin de la plage en petites vaguelettes. Crevant la surface de l'eau de temps à autre, je distinguai une sirène. Une sirène ? Je me frottai les yeux. Étais-je en train de rêver ou bien étais-je en train de devenir fou ? Dans le ciel, d'un bleu azur, je vis des anges, affublés de deux grandes ailes blanches, des...sorcières ? Perchées sur leurs balais. Sur le terre ferme, j'aperçus des gnomes, des lutins, des fées et des humains normaux aussi. Etait-ce donc ça la mort ? Etait-ce une nouvelle vie après la mort ? Alors la réponse à la question que tout humain se pose durant son existence est-elle oui ? Tout cela était complètement fou. Je m'assis et contemplai l'horizon quand une voix me sortit de mes pensées ordonnant aux passagers de se ranger en file et de se placer devant le grand escalier. Fallait-il que j'y aille de suite ? Pas forcément. Depuis que j'avais perdu mon père dans une foule un jour, j'étais agoraphobe. En plus de la claustrophobie que j'avais acquise à ma naissance, cela allait faire beaucoup si ça continuait. Alors que je fixai tout ce monde, je vis une jeune-fille me faisant signe de venir. Ah mince... Il allait falloir que je m'aventure là-dedans. Bon qu'est-ce que je risquai. Je m'approchai du bord, personne en dessous-de moi. Je sautai puis inspirai un grand coup. Aidé de ma souplesse, je me glissai entre les passagers qui poussaient des jurons sur mon passage et rejoins le groupe de jeunes-filles qui devaient avoir mon âge.

- Salut ! Je m'appelle Angelo.

(euh Antoine elles ne sont plus à la cafeteria !)

(Déjà je le sais je l'ai indiqué et y a un jeune garçon aussi)

Une voix d'homme m'interrompit, je me retournais et vit un jeune homme, un peu plus petit que moi et plus jeune. IL avait un peu l'air apeuré et il se présenta.
"Bonjour, je suis Antoine"
Il lui fit un grand sourire te lui tendit la main.
"Est-ce que vous savez ce qu'on fait ici ? J'ai l'impression de rêver mais aussi d'être...mort"
Il baissa sa main et plongea son regard sur le sol. Ce ne pouvait pas être possible... Et ses parents, qui ont alors perdu leur dernier enfant... Une idée lui traversa alors l'esprit, est-ce que ici, il retrouverait sa soeur ?
Il fronça ses sourcils et un sourire illumina son visage...
La file avançait peu à peu et ce fut bientôt leur tour...
Une grosse dame tout blanchâtre prit la parole...
"Bienvenue à Ailleurs, vous êtes bien morts... Je vais vous demander vos noms"

Messages : 85 Age : 27 Date d'inscription : 03/04/2010

(Tu ne l'a pas dis ! Wink

)

Je m'efforçais de cacher ma gêne dans cette foule. Il y avait un jeune-homme avec elles que je n'avais pas remarqué au début. Il s'appelait Antoine. Il lui tendit la main et sourit. Je lui rendis son sourire, légèrement déformé, et lui serrai la main maladroitement. Il n'avait pas l'air de se sentir très bien.

-Alors nous sommes tous morts sur ce bateau, conclus-je. Ce qui explique la présence de toutes ces personnes âgées.

Je repensai à ma mort, elle n'avait pas du tout été douloureuse. Mais très paisible. Alors que la file avançait, j'attendais vivement le moment de notre tour, quand je pourrai enfin quitter cette foule. Quand ce fut enfin à nous, nous pûmes découvrir qu'une dame de forte corpulence se tenait devant nous. Elle avait le teint blanchâtre.

-Bienvenue sur Ailleurs...

Merci.

-Vous êtes bien morts...

Elle a le sens du tact cette dame.

-Je vais vous demander vos noms.

Allez-y faites-le.

-Je m'appelle Angelo. Angelo Del Cielo.

La grosse dame regarda Angelo et le fusilla du regard
"Dans l'ordre je vous prie"
Elle me rappelait la voix d'une dame dans un film que j'avais regardé petit...
*Comment il s'appelait ce film déjà... C'était une limace ou quelque chose comme ça...? Monstres et compagnie je crois !*
Je me mis à rire...
Elle me fusilla du regard moi aussi...
Je m'arrêtais de rire et attendis mon tour...
"Vous allez chacun posséder un don dans ce monde qui vous donnera beaucoup de possibilité. Ne croyez pas que ce monde est meilleur, vous travaillerez toujours et vous referez vitre vie à l'envers, en rajeunissant..."

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

Tout le monde passe,que c'était long je n'avais q'une seule envie sortir du bateau et visiter cette ville,non c'était bien trop grand pour être une ville,peut-être une capitale,ou un pays,ou un autre monde. Je souris,quand ce fut mon tour,j'attendis Utau,moi non plus je ne voulais pas rester seule.

Quelques minutes plus tard,nous nous retrouvâmes tous sur le ponton ; moi,Utau,Opal,Angelo et Antoine. Je me demandais si nous étions les seules jeunes du bateau.Non c'est impossible,il y avait des personnes de tous âges.Je me lança et dit :

-J'ai entendu des femmes dire,que les habitations était déja à nous et..

Je fouilla dans poche,et en sortit une clé,avec le numéro 42,wah ! Je remarqua que tous possédait aussi une clé,tout ça me plaisait,je commençais à adorer la magie.

-Je pense que nous sommes par petit groupes dans ses maisons ! lançais-je en pointant du doigt des tas de maisons sur pilotis.

Décidement cet endroit devenait de plus en plus pitoyable. Je soupirai, cet endroit était morbide et cette femme était vraiment bizard quoique tout le monde devenait bizard, c'est à ce moment que mon caractere tres realiste pris le dessus. Je me degageai de la file d'attente et allai me poser à l'opposé, lancant quelque jurons au passage.

"Pfff...Pitoyable et morbide, vous n'avez pas besoin de savoir notre nom. En quoi ca va vous être utile?"

Le regard froid et mélancolique que j'avais depuis toujours ce fit sentir sur la jeune femme, qui, quand elle répliqua me surprena

"Mademoiselle Hoshina Utau, c'était donc vrai...Vous êtes un papilon mélancolique "je-m'en foutiste" de la vie "

Cette femme connaissait déjà nos noms alors pourquoi les demander t'elle ? Cet endroit me donnait envie de vomir et cette femme encore plus. La mort était vraiment enfin non Ailleurs etait vraiment un endroit à ne pas fréquenter à mon gout. Une fois de plus, je soupirai.

"Miku-Chan, tu viens on s'en va...Ces gens m'énervent..."

*Qu'elle sale caractere que j'ai. Je sens que je vais bien m'amuser aussi...Extraordinairement bien m'amuser...Quelle ironie du sort !*

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

J'acquiessa et une fois sur la terre ferme,Utau et moi-même nous dirigâmes,vers le banc le plus proche,je m'assis et ferma les yeux,j'étais fatiguée,j'avais encore faim,et j'était surexcitée.Malgrès ça j'avais au fond de ma gorge une boule,et ma première pensée vint à mes parents et ma soeur,je voulais les voirs,je soupira et tourna mon regard vers Utau,avant de dire :

-On fait quoi,maintenant ?

Je ne savais que faire,rester assise et attendre était une possibilité,mais je ne savais pas si ça servirais à grand chose de rester planté là à attendre qu'il se passe quelque chose ou que l'on se fasse aborder par quelqu'un,j'attendit donc la réponse de Utau.

"Utau et Miku donc, jolis noms"
Il sourit.
"Alors on est bel et bien mort, triste sort"
Il repensa à sa mort, triste et froide, cruelle.
Il fut parcouru de frissons.
"Je suis Antoine Forest, j'étais pianiste avant et je suis mort assasiné"
Il sourit alors que ce qu'il venait de dégoter était complétement horrible.
"Je crois que je ne vais pas me plaire ici, rajeunior, refaire sa vieà l'envers, qu'elle ironie du sort.Moi qui rêvais de rajeunir pour revoir ma soeur, peut être que je la trouverais ici"
Il plongea son regard dans le vie et fronça les sourcils...
"Cette dame nous a raconté qu'on allé être doté d'un don et peut être d'une race, c'est bizarre"
Il sortit de sa poche une clé
"J'ai le numéro 44"

Messages : 24 Date d'inscription : 05/04/2010

Enfin,une personne comme elle,qui ne faisait que parlée,à part Utau, personne le lui avait parlée,c'est vrai que je parlais beaucoup,beaucoup,beaucoup,trop ! Mais ça avait de bon coté,au moins avec moi,on ne s'enuyait pas,nah ! J'observa Antoine et lui offrit un adorable sourire.

-Moi 42,c'est juste à coté ! C'est cool ! Un don,oui on m'en a parlée ! 'Parait que je contrôle le feu et toi Antoine ?

Je lui adressa à nouveau un sourire,avant d'essayer de contrôler mon fameux don,je me concentra comme dans les films et dessins animées fantastiques l'héroine,fermait les yeux se concentrait et piuf ! Elle y arrivait,là j'arriva seulement à faire voleter légerment mes cheveux,quelle idiote !

Messages : 85 Age : 27 Date d'inscription : 03/04/2010

La dame me fusilla dans regard:

-Dans l'ordre je vous prie.

Ah oui désolé, j'avais oublié qu'il fallait que vous vous concentriez. J'esquissai un petit sourire embarrassé. Antoine sembla se plonger dans ses pensées et se mit soudain à rire. Je haussai un sourcil. La dame le foudroya du regard.

-Vous allez chacun posséder un don dans ce
monde qui vous donnera beaucoup de possibilité. Ne croyez pas que ce
monde est meilleur, vous travaillerez toujours et vous referez vitre vie
à l'envers, en rajeunissant...

Un don ? Rajeunir ? Nous étions donc là pour rajeunir puis mourir après être redevenu un nourrisson ? Nous allions travailler ? Euh l'exploitation d'enfant c'est puni par la loi... Et si cette endroit était en fait l'enfer et que tout cela n'était que mirage pour nous appâter ? Je chassai ses pensées idiotes de ma tête. Utau se dégagea de la file.

- Pfff...Pitoyable et morbide, vous
n'avez pas besoin de savoir notre nom. En quoi ca va vous être utile?

Bien lancé !
-Mademoiselle Hoshina Utau, c'était
donc vrai...Vous êtes un papillon mélancolique "je-m'en foutiste" de la
vie

Ah...Elle connaissait nos noms. C'était bien utile de me crier dessus, enfin bon. Je rejoignis Antoine, Utau et Miku. Antoine fit un commentaire sur leurs prénoms.

-Cette dame nous a raconté qu'on allé être doté d'un don et peut
être d'une race, c'est bizarre

Oui étrange... Je fouillai dans ma poche et en sortit une clé.

- 12: Thomas Legrand. Tiens, j'ai un colocataire.

Je levai le regard et regardai les gens rejoindre d'autres personnes qui devaient faire parti de leur famille. Thomas Legrand.... Mon oncle! Je me figeai.

"Ouais c'est bien, on pourra se retrouver ! "
Il observa ce que faisait Miku et sourit.
"On m'a dit que je pouvais me transformer en loup, mais je ne sais pas comment faire"
Il souris... Il espérais que ce ne serais pas une sorte de loup garou, ce qui lui changerais tout son caractère, où il aurait encore plus envie de partir de ce monde, mais on le lui avait dit que non et qu'il trouverait ce qu'il fallait faire quand le moment serait venu...
"Et toi Utau tu es dans quelle chambre, et tu possède quoi comme don ?"
Il lui sourit, elle paraissait sceptique...

Messages : 85 Age : 27 Date d'inscription : 03/04/2010

Je commençai à sentir des fourmis dans mes jambes, j'avais besoin de courir...

- Contrôler le feu, se transformer en loup ? Moi je ne sais pas...

Je demandai ce que j'allais posséder comme don et si ils étaient donnés au hasard ou par rapport au caractère, aux goûts... Je m'étirai les jambes qui allaient finir ankylosées si ça continuait. Le monde sur la place se vidait peu à peu. Est-ce que Thomas était là ? Et si on rajeunissait, il devait être beaucoup plus jeune ! Une pensée me traversa l'esprit: ma mère était-elle sur Ailleurs ? Je fixai la foule, tout en faisant mes étirements et en me demandant quel don j'allais avoir. Je m'arrêtai en me disant que j'attendrai le moment venu et sortis mon IPod et mon casque de ma sacoche. Je l'allumai et mis les écouteurs sur mes deux oreilles après m'être assis sur la banc.

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