Et que s'effacent nos souvenirs... (PV 2 ou 1 personnes)

Messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2010

J'avais ramené les draps sur ma personne et m'étais accordé encore une ou deux minutes dans les multiples creux de l'oreiller. Non pas que je déteste me lever tôt, mais ce que je n'avais pas véritablement apprécié ce matin là, c'était le fait de m'être éveillé avant que mon réveil ne sonne. Je fais partie de ces gens aux principes redoutables que l'on a beaucoup de mal à convaincre. Parce qu'à mes yeux, mes idéaux comptent. Celles des autres non, mais dans le sens principal des choses, j'aime n'en faire qu'à ma tête. Enfin bref, l'aurore se dessinait à travers la fenêtre de ma nouvelle chambre. La chambre n° 10. Les valises n'étaient pas défaites. Rien n'était encore accroché au mur, je n'avais pas encore récupéré la clé de la chambre, mais je n'en avais que faire. Que l'on vive dans un studio, dans un carton, dans une villa spacieuse, rien ne change le fait qu'on soit vivant. Vous trouvez que je me trompe ? Venez donc me prouver le contraire. J’habitais avec une sorte de maniaque adepte du bio et du recyclable qui se prenait pour ma mère. Bref, il était très très tôt et j’avais eut l’étrange idée de sortir dehors.

Un jean de couleur foncée, un haut à mange longues blanc et bleu et des baskets. Comme toujours, aucun efforts questions vêtements. Sur ce je refermai la porte de l’entrée derrière moi. Marchant tout droit j’arrivai jusqu’au port. Où j’aperçus de dos une personne qui ne me semblait pas inconnu...

Messages : 85 Age : 27 Date d'inscription : 03/04/2010

(Je peux ?)

Les cheveux au vent, completement décoiffées, je portais un pantacourt en jean, des ballerines blanches et un débardeur blanc descendant jusqu'aux cuisses . Guitare dans la main, je cherchai un endroit calme pour jouer. Tout les nouveaux arrivants arrivés par le port alors si je jouais des qu'il arriverait surement que ca les ferait oublier leur peines. Je regardai l'horizon cherchant un endroit ou pouvoir m'installer.
Désesperée de ne pas trouver, je me laissai tombait à terre en tailleur, et commencai à faire quelques accords. mais l'inspiration ne venait pas tellement. c'est alors que je mis à m'exprimer haut et fort.

"Pourquoi j'ai pas d'inspiration ?" puis je grognai: "moi qui voulait composer c'est raté...j'en ai marre, je veux me téléporter chez moi...En plus y'a personne de gentil ici ..." m'apitoyai-je avant que mon ventre ne gargouille. En effet, je n'avais pas pris le temps de dejeuner, meme si j'aurai du car, ici, j'avais perdu un peu de poids...déja que je n'atais pas enorme...

[ On est au complet ! Je sens que l'on va s'amuser. ]

Un châle sur les épaules, au dessus d’une légère robe blanche qui m’arrivait au niveau des genoux. Clak, Clak, Clak. Le bruit de mes chaussures sur le sol froid et légèrement glissant du port. J’aperçus une masse de cheveux argentée, dans ma tête un seul mot me vint en tête : « Zero ! ». Oui, qui d’autres aurait ses cheveux, pas du tout banal. Je sers mon châle autour de mes faibles mains.

Lui aussi faisait partis des gens qui n’arrivait pas à dormir, enfin supposition. En tout cas c’est mon cas. Allongée quelques minutes auparavant, dans mon lit à baldaquin, je tourne sur moi-même, changea de place, puis d’oreiller, et enfin de couverture, je n’arrive plus à me rendormir, pourquoi ? Un tourment, même si ce n’est plus ma « vie », enfin première « vie », je continue à y penser. Et trois mots sans cesse me revienne en têtes : « Meurtre », « Hypocrite », « Dangereuse, folle et meurtrière ». Mais ça ce n’est plus moi, c’est Alice. Je me lève de mon lit, tripotant mon pendentif : Elisabeth A. Puis, je me décide à enfin m’habiller et sortir. Habillée, coiffée et mon beignet finit je sors dehors.

Et me voilà, près de Zero et Utau, je m'approche d'eux et lance un rapide bonjour, quand je remarque que Zero me regarde d'une étrange manière, à moins que...

- Bonjour...

Messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2010

Alors que j’étais adossé à un poteau près du port et de l’eau, enfin de la mer, même si entre les deux il n’y a aucune différence, on peut très bien dire je vais à l’eau, au lieu de je vais à la mer, car la mer c’est de l’eau salée, mais de l’eau ! Ce que j’avais voulu expliquer à Yume, qui c’était énervée que je veuille toujours avoir raison, même si ce que je disais pouvait être débile ou idiot.

Toujours adossé, j’avais aperçu en premier : Utau. Qui s’apitoyait sur son sort. Pourquoi, parce qu’elle n’avait pas d’inspiration, puis car personne n’était gentil. Je failli lance rune remarque froide, mais me retint, lui disant juste que moi j’étais plus que gentil et me diriger vers elle, quand j’aperçus Lizzie. Je posai mon regard sur elle, puis elle remarque que je la regardai étrangement et elle soupira avant de froncer les sourcils. Je lui fis signe de venir. Avec elle c’était différent, non pas que je la déteste, ni m’aime que je l’adore, je… j’avais envie d’être gentil, peut-être parce que d’une certaine manière on aurait dit ma sœur, en plus… Je ne sais pas, quelque chose de différent, peut-être d’insoupçonnable. Je revins à la réalité en remarquant une certaine « mauvaise humeur » :

Eh ben… on ne peut pas dire que vous sembler vous adorer. Lançais-je en leurs souriant.
[Et oui j’adore chercher les gens au tour de… Utau !]

[oui c'est mon tour Zero-kun]

Je me pris un poids sur la tete lorsque je m'apercus que Zero était derriere moi...En effet, je ne visai personne quand j'avais dit que personne n'était gentil, alors que c'était tout le contraire. Je me levai d'un bond et m'excusai sincerement.

"Ah! non c'est faux, t'es super cool, je visai personne en disant que personne n'était gentil"

*C'est des excuses ça?* m'étonnai-je moi-même. Puis la maladroite débarqua.

"Salut la "Sans-nom" la saluai-je froidement. Avant de regarder Zero en souriant et affirmant.

"Effectivement, Non, je l'aime pas. mais c'est pas tes oignons." m'écriai-je voulant lui taper le bras mais, n'ayant pas dejeuner, j'eu un leger vertige le ratant de peu. Je me trouvai rapidement une excuse.

"Tu vois je suis gentille, je t'ai pas frappé. Et je ne t'aurai pas frappé parce que tu es gentil, tu me crois, hein? Non parce que j'ain pas d'inspi alors je dis tout plein de trucs et tout plein de n'importe quoi enfin..."

Stop...Arrete ton monologue Utau. Je ne savais pas comment m'excuser, les seules excuses que je faisais auparavant c'était aupres d'Ikuto, et un simple "Désolé" suffisait...

[C'est à ton tour la Sans-nom xP ]

D’habitude quand j’étais « en colère » contre quelqu’un, ce qui remontait à sans-doute il y a six ans plus tôt, je ne m’empêchais pas de le frapper, de l’insulter ou de dire quelque chose qui faisait mal, et soudain ce sentiment revint à nouveau. J’eus un léger frisson inspirant profondément j’essayai de me calmer. Depuis ce fameux jour, je m’étais promis, une fois seule dans cette chambre parfaite qui n’était pas mienne, de ne plus jamais m’énerver, pleurer ou insulter, j’avais réussi, jusqu'à que je meurs et que je rencontre cette dénommée Utau. Et quand elle m’appela la Sans-Nom, ce sentiment revint et je ne pus m’empêcher, sans vraiment le vouloir, ouvrir une immense fissure dans le sol, je l’arrêtai à tant quand, elle s’approcha de nous. Au fond de moi je ne voulais pas qu'elle m'appelle encore une fois la sans-nom, quoi que ... Je préférais ça que Alice.

-Ne m’appelle plus comme ça.

Quand je regardai d’un peu plus près, je constatai enfin les dégâts que j’avais causée et comme toujours, je m’excusai.

-Oh, désolé… Et pour la dernière fois Utau, mais tu ne sais pas du tout ce que je peux ressentir, tu ne connais rien du tout de moi…

[Désolé c'ets court, à toi Zero !]

Messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2010

A peine avais-je posé cette question, question, plutôt une réponse qui elle-même attendait une réponse, que Utau avait répondu que ce n’était pas mes oignions. J’avais toujours détesté cette expression, comme si on avait tous des oignions et que l’on se baladait avec, enfin c’est ce que moi et Yume on pensait. J’en revins à Utau, qui cette fois voulut me frapper le bras, mais l’évita, puis elle voulut chercher une excuse, alors que je savais très bien, qu’elle m’avait… ratée. Et elle partit dans un long monologue.

C’est a ce moment que je remarquai que Liz, avait très mal prit ce que lui avait dit Utau, a vrai dire je pouvais comprendre, que l’on me dise « sans-nom » ou encore « toi-là », je ne pouvais pas supporter, il fallait toujours que l’on m’appelle par mon prénom ou par quelque chose de poli, alors que moi je pouvais appeler une personne comme je voulais, il fallait que celle-ci sois poli, même si je l’insultais...

Je posai ma main sur l’épaule d’Elisabeth et lui sourit comme pour lui dire de ce calmer, je savais, enfin au fond de moi, je pensais qu’elle avait dû vivre quelque chose de difficile, pour être comme ça, mais ça ne me regardai pas.

Ca se confirme vous semblez vraiment vous détestez, mais bon, le mieux c’est que vous régliez ça… Eh ben, je ne me savais pas douer en conseil.

"Ce n'est pas vraiment un conseil. Et non je ne connais rien de toi, même pas ton nom alors si je t'appelle la "Sans-nom" c'est que tu ne m'as jamais dit comment tu t'appelais. Tu croyais quoi que j'étais devin" dis-je en croisant les bras.

Je soupirai et m'excusai quand même car je ne voulais pas paraitre mechante en lui disant la "sans-nom", surtout que ce n'était pas de ma faute, mais de la sienne, si elle m'avait dit comment elle s'appelait je l'aurai appelai par son prenom. Enfin bref, elle s'était énervée de par sa propre faute, et non la mienne. Je croisai les bras et fut surprise de voir une nuée de papillon arrivé de par la mer.

"Maman..." sussurai-je

"Vous savez ce que ces papillons viennent faire ici? c'est étrange, enfin ici plus rien ne m'étonne, façon de parler car au fond cet endroit est surprenant."

J’hésitai à lui donner mon prénom, ce que je finis par faire, car c’était insupportable ce surnom. Elle avait après tout raison, c’était ma faute, elle avait raison. Peut-être ne l’avait pas t’elle dit à haute et vive voix, mais elle avait raison, c’était ma faute. Encore une fois c’était ma faute, j’avalai ma salive, quand soudain je levai la tête au ciel et apercevais une nuée de papillons. Je remarquai qu’il n’était pas ordinaire.

-Des messages de la Terre me contentais-je de répondre à Utau.

Oui, étrange inventions, les humains, enfin les vivants, pensait toujours au mort, et leurs pensés très forte, ce métamorphosais en papillon qui venait jusqu'à Ailleurs et tombait dans les mains du défunt à qui il était destinée. Étrangement aujourd’hui j’en reçu un, pour la première fois, quelqu’un pensait enfin à moi ?

*Humm, je me demande qui ça peut-être...*

Je l’ouvrai en prenant soin de ne pas le briser, et fut étonnée en la lisant dans ma tête.

« Alice, ma chérie,
Je sais que tout ça à du être difficile pour toi, pour moi aussi tu sais… Je sais que tu m’en veux, et que c’est sans doute ma faute si tu a fait ça.. Envoi-moi une photo, ma belle. Bisous, Carole. »

Je retournai le mot et aperçu une page de journal à l’envers, une photo d’une fillette de 10 ans, je le retournai et lu en gros titre, aucune nouvelle de la meurtrière de... Je m’arrêtai de lire, j’en avais presque la nausée. Je serrai le mot en boule que je jetai par terre. Puis posa mon regard sur Utau et Zero avant de lancer rapidement :

-Je vais vous laissez, j’ai du travail, et je… ,bon a plus tard lançais-je rapidement en partant.

Messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2010

(Je te laisse répondre Utau,j'ai aucune inspiration pour le moment ^^)

Je laissai un soupire s'échappait, attrapai la boulette de papier qui était par terre et la lancait jusqu'a une poubelle à environ 3metres de là, je savais tres bien visée, mon frere me l'avait appris. Puis je pris un air mélancolique, car il s'agissait de papillon j'étais moi-même considérer comme un papillon chez moi.

"Pourquoi utiliser le papillon comme symbole du messager. C'est illogique car les papillons sont éphémeres, ils representent la mort, c'est plutot nous qui devrions envoyer des messages aux vivants...Ceux sur terre devrait nous envoyer des chenilles et nous, nous devrions leurs répondre avec un papillon ..."

Apres un leger silence, je repris la parole un peu plus nostalgique qu'avant ....

"Enfin, c'est quand même bien de se sentir aimer...tu ne trouves pas, Zero ?"

Messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2010

Utau laissa un soupir s’échappé, attrapa le papier que Lizzie avait jeté avant de partir précipitamment, quand elle lisait, je n’avais pu m’empêcher de regarder et avait entrevu, le mot : meurtre. Tout ceci commença à égayer ma curiosité et je décidai que j’irais voir Liz, un peu plus tard. Revenons-en à Utau, elle jeta le papier avant de lancer :

"Pourquoi utiliser le papillon comme symbole du messager. C'est illogique car les papillons sont éphémères, ils représentent la mort, c'est plutôt nous qui devrions envoyer des messages aux vivants...Ceux sur terre devrait nous envoyer des chenilles et nous, nous devrions leurs répondre avec un papillon ..."

Je la regardai faussement étonné, à vrai dire ça ne m’avais jamais effleuré l’esprit, surtout quand elle me demanda, ce que je pensais du faites de se sentir aimer, je haussai les épaules, me demandant si, elle posais toujours des questions aussi inhabituelle.

-Aucune idée… La seule chose à laquelle je pense en ce moment, c’est que j’ai faim, et je demande y’a quoi tout en bas dis-je en pointant l’eau de l’index.

"La logique voudrait qu'il y ai des poissons"

Zero avoua qu'il avait faim. A vrai dire moi aussi, j'avais de l'appetit. Je lui aurais bien préparer un petit dejeuner mais je ne savais pas ce qu'il prenait, et puis, plus je réfléchissai plus mon ventre gargouillai sans que j'y fasse attention.

"Si tu as faim, ca te dirait que je te prépare le petit déjeuner? Dis moi ce que tu souhaites manger et boire et je le ferai" dis-je un énorme sourire aux levres sachant que je pourrais utiliser une nouvelle fois la cuisine.

"J'aime vraiment cuisiner alors n'hésites pas !"

La nuée de papillon venait de disparaitre un léger sourire s'échappait de mon visage, c'est à ce moment là que j'eu une vision de ma vie d'avant.
Cela remontait à mon enfance, je devais avoir 4ans. Je jouai avec Ikuto et Maman dans le grand jardin de Grand-mere, il y avait toujours beaucoup de papillons. Moi allongée dans l'herbe, Ikuto jouant au chat de goutiere, allongé sur la branche d'un arbre et Maman faisant des couronnes de fleurs. Et ces paroles"Voilà, Princesse des Papillons" . Je me souviendrai toujours de ces moments chaleureux. Maman adorait les papillons tout comme moi, c'est d'ailleurs elle qui m'en a appris le plus sur eux...Je sortis de mes pensées et m'adressai de nouveaux à Zero.

"Alors ? Tu viens déjeuner ?"

Messages : 22 Date d'inscription : 07/04/2010

Elle se contenta de répondre que la logique voudrait qu’il y ai des poissons, je dit que je ne pensais pas à ce qu’il y avait dedans, mais tout au fond, sur la Terre, il y a du sable, ici sa pouvait être autre chose. Puis je rétorquai à nouveau que rien n’était logique sur Ailleurs, donc il n’y aurait pas des poissons, mais un autre truc bizarroïde.

"Si tu as faim, ca te dirait que je te prépare le petit déjeuner? Dis moi ce que tu souhaites manger et boire et je le ferai" dis-elle un énorme sourire coller aux lèvres avant d’ajouter. "J'aime vraiment cuisiner alors n'hésites pas !"

Chose que je ne compris pas, comment pouvait-on adorer faire la cuisine, c’était ennuyeux ! Mélanger-ci avec ça, ajouté une pincé de ça. Et au moindre faux pas, direction poubelle, c’était ce que faisait Yume, elle disait que la cuisine est comme un art, ça s’apprend.

-Humm, d’accord, alors on se rejoint chez toi, 42 c’est ça je suppose ? Bon je vais voir Lizzie et je reviens plus tard.

Je lui adressai un sourire avant de partir tranquillement.

[A toi de refaire un RP ^^’]