Little Sweet Shop ; So Cute x3 [Free ;3]

Depuis que j’étais arrivée à Ailleurs, enfin sur Ailleurs, j’étais perplexe, frustrée et nerveuse. Je ne savais que faire, que dire, enfin tout autour de moi semblait s’être écroulée et toutes ces choses nouvelles me torturait l’esprit : la magie surtout. On m’avait dit que je pouvais contrôler les émotions, mais comment ? Je ne savais toujours pas. Allongée sur mon lit, les cheveux en batailles et en pyjama je songeais, à ma vie … à ma mort. Quoi de plus bizarre, pour une fille de mon âge ? Secouant la tête je me levai précipitamment, mon réveil affichait : 7h10... 7h10 ?!

-Oh non ! La boutique !

Ni une ni deux, je courrai à la salle de bain, tout en prenant une douche froide je commençai à paniquer, là boutique ouvrait aujourd’hui à 8h00, et je n’étais ni coiffée, ni habillée et je n’avais toujours pas dépoussiérer et balayer la boutique, honte à moi ! Mais bon je viens de mourir et je n’ai que 16 ans, ouvrir et gérer seule sa propre boutique c’est bien difficile. Je refermai le robinet et sortis de la douche enfilant une serviette autour de mon corps dénudée et de mes cheveux blonds. J’optai pour une robe en mousseline noir, des ballerines bleu pâles, un collier à perles assorties aux chaussures et mon petit gilet gris favoris, oui un gilet au printemps, il faisait très bon dehors, mais j’adorais ce gilet et il était « léger » pourrait-ton dire. Aussitôt je me dirigeai vers mon miroir, peignant mes cheveux et enfilant quelques barrettes un peu partout, il était déjà 7h45 ! Me maquillant légèrement je partis vers la cuisine attrapant un beignet, je descendu en courant l’escalier, ouf ! Enfin dans la boutique, et oui j’habite juste en haut de ma boutique génial non ?

Je passai un rapide coup de balai, et un coup de chiffon sur les meubles avant de partir tourner l’écriteau affichant le mot : Open. Aussitôt un groupes de jeunes filles rentra émerveillée, elles visitèrent la boutique, un quart d’heure plus tard elles achetèrent chacune : un collier porte-bonheur et un diabolo à la cerise et aux framboises.

-Merci d’être venu et repassez quand vous voulez !

Messages : 7 Date d'inscription : 09/04/2010

La mort, pour tous c’est la fin de la vie, et tous nous y avons au moins une fois pensé, oui tous ! Ne mentez pas, il est impossible de n’y avoir jamais pensé ; après un drame, une dispute ou autre chose. Chacun à au moins une fois pensée à la mort. Entre autres il ya ; les dépressifs, les malchanceux en amour et des tas d’autres. Oui, avant la mort, il y a bien entendu la vie et la « pensée de vouloir mourir ». Mais revenons-en à notre sujet, Alexander, lui n’a jamais eut l’envie, ni la pensé de mourir, non jamais, pas même une seule fois pendant son adolescence. Jamais il n’a pensé à vouloir mourir, ni même à se dire qu’il allait mourir, hors ce jour est bel et bien arrivé. Qui plus est, mort à cause de la personne qu’il chérissait, mais à quoi bon recassez le passée, il voulait l’oublier, cette garce, oui garce, c’était le premier mot qui venait à son esprit quand il pensait à elle. Depuis son arriver à Ailleurs, il était étonné, perplexe et perdu. Mort, mort. C’était sa seule pensé, puis il avait réalisé que sa ne servait à rien de se tourmenté pour si peu, enfin si peu, c’est beau dire, vu qu’il était mort. Mais bon comme lui avait dit une jeune femme vivant depuis trois ans sur Ailleurs : « -La vie continue ! » Il avait suivit son conseil, et était partit s’installer, ensuite il avait eu envie de partir se promener. Au détour d’un chemin, il aperçu une boutique bondé de monde ! Il décida de s’asseoir à la terrasse pour commander quelque chose à boire.

* Humm,je me demande ce que je vais prendre. *

Face à la caisse, je regardais les aller et sortie des clients, il y en avait des tas ! Au moins une cinquantaine en une matinée ! J'étais si heureuse, la boutique battait son plein et la caisse se remplissait. A la fin de la journée, je comptabilisai une centaine de client, et un bon chiffre d'affaires. Alors que je rangeais la boutique je ne remarquai pas qu'un jeune homme attendait à la terrasse. Non mais quelle idiote ! Si ça se trouve il est là depuis un bon moment. J’enlevai mon tablier et me dirigea vers lui tout souriante :

-Toutes mes excuses j’étais … occupée, je vous sers tout de suite votre commande.

Je courrai aussitôt dans la cuisine, je ne sais pas pourquoi mais j’avais les joues légèrement colorés, sans doute à cause de la chaleur, mais c’est vrai qu’il avait aussi un sublime sourire. Non ! Je ne suis plus la Lizzie d’avant qui tombe sans cesse amoureuse, je suis la Lizzie posée et charmeuse point barre ! Je préparai un milk-shake à la vanille-Cranberry, que je versai dans un verre à emporter, puis me dirigea vers lui.

-Vous êtes nouveau je présume, moi c’est Elisabeth... Enfin plutôt Lizzie, enchantée.

J'adore visiter les boutiques ! J'ai rarement les moyens de me payer quelque chose (mes parents me disent "immature" et ne me donnent donc pas d'argent de poche, mais c'est du passé puisque je suis 'morte', d'après Miku.. bref!) mais j'aime bien rêver de tout avoir ou bien imaginer ce à quoi ça m'aurait servi... Les boutiques m'ont toujours fait rêvé ! D'ailleurs, en voilà une qui me plait bien... J'entrai et observai les lieux. Une jolie boutique, c'est sûr.. Il y avait un peu trop de monde mais c'était supportable. Je m'approchai de ce qui semblait être la vendeuse.

- Bonjour ! Votre boutique est magnifique ! Je m'appelle Opal , et vous ? Êtes vous , vous aussi... euh... m... morte ?

Opal rougit. Ça faisait toujours aussi bizarre de dire ce genre de choses ! Et pourtant, il n'y avait pas plus 'extravertie' qu'elle !

Alors que je parlais au nouveau venu, une charmante cliente entra dans la boutique, aussitôt je m'afférai à débarrasser des tasses de cafés vide sur un plateau et me dirigea vers elle. De ma taille, des cheveux longs et blonds et de jolis yeux bleus, elle me fit penser à Alice. J’esquissai un petit sourire, puis elle lança :

- Bonjour ! Votre boutique est magnifique ! Je m'appelle Opal, et vous ? Êtes vous, vous aussi... euh... m... Morte ?

-Tout le monde est mort sur Ailleurs Opal, moi c’est Lizzie.

Je lui souris à nouveau, lui dit que je revenais et ramena les tasses dans la petite cuisine au fond de la boutique, les posant dans l’évier je retournai aussitôt dans la boutique où se trouvait la dénommée Opal. Si toutes mes journées allaient être comme celle-ci, j’allais mourir à nouveau. Je ramassai des objets tomber des étagères et partie lui parler.

-Sinon, Opal... Tu te plais à Ailleurs, et tu as trouvé ton futur travail ? Lançais-je en souriant.

Messages : 7 Date d'inscription : 09/04/2010

Buvant mon milk-shake vanille-cranberry, j'observait tout ce qui se passait de mon fauteuil. Près de moi, deux autres fauteuils identiques et une table marron glaçé surmontée de verre. Tout autour d'autres tables, mais de couleurs aussi "étranges" : crème glaçé, vanille-chocolat, pain d'épice, pêche, cerise et j'en passe. Tout autour de cette étrange et agréable terasse ; la boutique, un décor charmant et une vendeuse tout aussi charmante. La boutique parait chaleureuse.

Buvant une autre gorgée de mon milk-shake, je songe à ce que cette vie va m'apporter à moi, toujours gâter par la vie, le serais-je avec la mort, me questionnais-je. Sans doûte pas, répond une voix au fond de moi. Une fois mon verre vide, je le rpend en main tout en me dirigeant vers la boutique. Tendant l'argent à Lizzie, vérifiant au préalable que le mot que j'avais glissé entre les billets ne tombe pas, je lui sourit discrétement :

-J'espère te revoir Elisabeth Alice Hall dis-je en lisant sur son badge,avant de tourner les talons et partir.

Rangeant, dépoussiérant tout en parlant avec Opal, je prenais soin de bien tout ranger à sa place et de vérifier que aucune poussière ne s'était accumulée sur les étagères. Oui, comme quand je venais de découvrir, enfin plutôt d’acheter la boutique. Elle était dans un piteux état. Des étagères en fer poussiéreuse, une caisse enregistreuse préhistorique, des ampoules qui éclataient au moindre mouvement. Bref, un décor glauque et sans joie de film d’horreur. Mais après plusieurs journées entièrement consacrée au réaménagement de la boutique, j’avais réussi et c’était devenu plus qu’une boutique ; un chef-d’œuvre !

Tout en me remémorant ces événements je remettais en place les objets que les clients avaient faits bougés. Me baissant pour ramasser une poupée en chiffon qui disait ce à quoi l’on pensait à l’instant, je remarquai que le jeune homme de la terrasse n’était plus là et en me relevant et me retournant je m’aperçus qu’il était juste derrière moi. Je me retins de lui faire la morale. Il posa le verre sur l’étagère, quel toupet ! Avant de me donner l’argent en m’appelant non pas Liz’ ou encore Lizzie mais Elisabeth Alice Hall, je me retins encore une fois de m’emporter. Sur ce il partit, entre les billets je trouvai un petit mot que je fourrai rapidement dans ma poche, avant de revenir sur Opal :

-Il est... Oh ! Il m’énerve, il s’y croit un peu trop, tu ne trouves pas, Opal ?

Je lui fis un grand sourire. Je la connaissais à peine, mais je la trouvais déjà très gentille ! Quand elle avait abordé le thème du travail, j'avais toutefois légèrement grimacé : je n'avais jamais travaillé et cette humiliation était inavouable ! Heureuse qu'elle change de sujet, je sautai sur l'occasion :

- Eh bien.. il est vrai qu'il semble un peu trop sûr de lui.. M'enfin, c'est un garçon, il ne faut pas lui en vouloir !

Au bout de quelques minutes, je m'excusai :

- Pardon, je ne devrai pas dire des choses comme ça ...

Je gardais une tête baissée quelques secondes puis la relevai, à nouveau souriante, poursuivant avec des questions qui me démangeaient :

- Pour en revenir à notre sujet... où sommes-nous ? C'est.. une sorte de paradis ? Et pourquoi tu es morte ?

Alors que le fameux « Monsieur-je-sais-tout –et-je-suis-supérieur-à-vous » venait juste de partir. Je n’en revenais toujours pas de son... je n’en trouve même pas les mots ! Puis Opal lança :

- Eh bien... il est vrai qu'il semble un peu trop sûr de lui... M'enfin, c'est un garçon, il ne faut pas lui en vouloir !

J’eus un fou rire, puis elle répliqua qu’il ne fallait pas dire des choses comme ça d’un signe de mon index, j’indiquai que non, au contraire, quelques secondes plus tard elle demanda :

-Pour en revenir à notre sujet... où sommes-nous ? C'est.. une sorte de paradis ? Et pourquoi tu es morte ?

-Huum.. Nous sommes sur Ailleurs ou Elsewhere si tu préfère, c’est ici que tu vie ta mort, tu vas rajeunir jusqu'à redevenir bébé et être renvoyée sur Terre. Oui, une sorte de Paradis. Moi je suis morte dans un accident de voiture. Mon amie qui conduisait avait bu... Et au détour d’une route, elle à foncer sans le vouloir vraiment dans une autre voiture.. Et je suis morte et toi ?

Mon cœur accéléra légèrement ses battements. Rajeunir jusqu'à être bébé ? Voilà qui était intéressant. Opal avait toujours rêvé de retourner en enfance, pour qu'on arrête de se moquer de son comportement 'gamin' ... Un rêve qui se réalise, n'était-ce pas merveilleux ? Puis elle m'expliqua qu'elle était morte d'un accident de voiture, car la conductrice -une amie à elle apparemment- avait trop bu. Cela me fit un peu de peine. Mon père était rentré une ou deux fois saoul d'une soirée arrosée en ma présence, mais ça n'avait jamais pris des ampleurs... mortelles. Opal baissa la tête quand Elisabeth lui retourna la question.

- À vrai dire... bon, ça me fait bizarre de me le dire mais... enfin voilà : j'ai été tuée par ma meilleure amie... c'est si horrible ! juste après la mort de ma grand-mère !

Opal éclata en sanglots et mit son visage dans ses petites mains. Peu après, ses sanglots et mouvements se figèrent. Elle essuya ses larmes et demanda avec un grand sourire :

- Tu n'aurais pas rencontré une vieille dame nommée Nina Mikuyo ? C'est ma grand-mère.. j'y tiens si fort... j'aimerai vraiment la revoir..

Un sourire émerveillée s’afficha sur le visage d’Opal, quand je lui fis par du faites que l’on rajeunissait jusqu'à avoir sept jours. Puis vint son tour de me dire comment elle était morte, j’aurais voulu lui dire qu’elle n’était pas obligée de parler. Je le savais très bien que c’était difficile à accepter, mais je n’eu pas le temps, elle répliqua :

- À vrai dire... bon, ça me fait bizarre de me le dire mais... enfin voilà : j'ai été tuée par ma meilleure amie... c'est si horrible ! Juste après la mort de ma grand-mère ! dit-elle avant d’éclater en sanglots.

Je posai ma main sur son épaule, essayant de tester mon pouvoir sur elle, si j’arrivais à rendre les gens tristes, je pouvais très bien les rendre heureux, après un petit moment elle me demanda :

- Tu n'aurais pas rencontré une vieille dame nommée Nina Mikuyo ? C'est ma grand-mère... J’y tiens si fort... j'aimerai vraiment la revoir...

-C’est possible, j’ai sûrement dû la voir passer à la boutique si tu veux, je t’aiderais à la trouver... Tu veux boire quelque chose ? Demandais-je en souriant.

Je fis un grand -un très grand !- sourire à Elisabeth.

- J'accepte les deux propositions ! Qu'as-tu à boire ?

J'observai la pièce. Quel monde ! Cette boutique avait vraiment du succès. En même temps, je ne me lassai pas de regarder ces articles tous plus intéressants les uns que les autres ! Je souris vaguement. Et puis zut ! Un client m'avait accidentellement bousculé en se frayant un chemin dans la foule, et me voilà par terre ! Je me relevai lentement, rouge pivoine. Quelle honte ! Bien entendu, juste à ce moment, ma "chance" légendaire avait fait que tout le monde regarde dans cette direction . Je fuyais leurs regards incrédules et dis à Elisabeth :

- Ton magasin a l'air d'avoir du succès..

Opal me fit un grand -un très grand !- sourire, que je m’empressai de lui rendre, puis elle lança :

- J'accepte les deux propositions ! Qu'as-tu à boire ?

Je lui indiquai simplement que je lui ramènerais quelque chose de délicieux. Aussitôt je partis vers la caisse m’occuper des clients, puis retourna dans les cuisines. Je cherchai des citrons, puis sortie du sucre et le mixer, j’y versai le jus des citrons que j’avais pressés, du sucre, et un autre petit mélange secret. Ce qui donna une sorte de mousse au citron que l’on pouvait manger à la cuillère ou boire. Je versai le mélange dans un verre et pris une cuillère. Je ramenai tout ça à Opal en remarquant qu’elle avait virée au pivoine étant tombé quelques secondes plutôt. Avant de rajouter que mon magasin était un succès.

« - Merci, c’est gentil, au faites si tu ne trouve pas de travail, tu peux … venir ici »

Elisabeth revint avec quelque chose au citron. Mon sourire s'élargit encore plus. J'adore le citron ! C'est sûrement le meilleur fruit du monde ! Je sirotais d'une traite ma boisson quand Elisabeth me proposa de travailler ici. Je m'exclamai :

- Ce serait vraiment super ! J'adore ta boutique et travailler avec des gens que j'apprécie !

Je posai mon verre sur le comptoir qui était juste à côté de moi et demandai à Elisabeth :

- Je peux te donner un surnom ?

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